La gestion technique

La gestion technique sur les sites Conservatoire découle de l’ensemble des mesures prévues dans les documents de gestion. Elle peut être mise en place de plusieurs manières: en régie avec le déploiement de son équipe dédiée aux travaux, en prestation en gardant la maitrise d’œuvre de l’action (préparation des cahiers des charges, lancement et suivi des travaux…), et aussi au travers de partenariats agricoles.

La nature des interventions est extrêmement variée :

  • travaux sur végétation (coupe, débroussaillage, broyage),
  • travaux de génie écologique (réhabilitation de milieux, création de mares, aménagements en faveur d’espèces, mise en place de dispositifs de protection des chauves souris, lutte contre les espèces invasives…),
  • travaux d’aménagement pédagogiques sur site (création de pontons, pilotis, pose de panneaux d’interprétation, …),
  • travaux d’entretien pastoraux (voir onglet pastoralisme en régie),
  • et enfin des travaux réalisés via des partenariats agricoles (broyage, fauche, pâturage…)

Les interventions sont planifiées tout au long de l’année en respectant les périodes de reproductions favorables aux espèces tant végétales qu’animales. Elles sont conduites avec des outillages et des techniques adaptées pour respecter la sensibilité des milieux. Tous les milieux sont concernés par le déploiement d’actions techniques: pelouses sèches, forêts, milieux humides, …)

    Exemple de restauration de mare

    Mise en place d’une clôture à moutons

Notre champ d’intervention

Les techniciens se déplacent sur l’ensemble de la Bourgogne avec pour vocation de mettre en place les mesures prévues dans les documents cadres de gestion. Chaque année une soixantaine d’actions est planifiée et répartie sur l’ensemble des sites gérés.

Les actions développées en partenariat agricole concernent plus de 60 sites et 44 agriculteurs. Ceci prend le plus souvent la forme d’un contrat de mise à disposition via des baux ruraux à clauses environnementales.

Ces baux bénéficient d’un cahier des charges adapté qui engage durablement chaque partie prenante. Les terrains sont mis à disposition des agriculteurs et en contrepartie, ceux-ci s’engagent à respecter un cahier des charges garantissant le maintien des enjeux biologiques.

Un cinquième de la surface gérée par partenariat agricole est exploité par fauche. Il s’agit généralement de fauches tardives et centrifuges, adaptées au cycle des espèces animales et végétales. Les 80% restants le sont par pâturage extensif, le plus souvent par des moutons (notamment sur les pelouses sèches) et secondairement par des bovins, équins ou caprins. Le pâturage extensif est en effet un excellent mode de gestion écologique des terrains non mécanisables.